La bataille de Mu'ta
Au nom de Dieu, louange à l'Unique, et que le salut et la paix soient sur sur l'envoyé de Dieu
L'issue, le résultat de cette bataille a été un véritable miracle et eut un grand retentissement. Nous allons voir ensemble comment s'est déroulé la bataille de Mu'ta, dont le nom est due à celui d'un village qui se situe sur la frontière de l'ancienne Syrie.
Les causes de cette bataille
Pour comprendre pourquoi cette bataille a eu lieu, il faut remonter un peu le temps jusqu'à la sixième année de l'hégire, soit en l'an 627 du calendrier grégorien. Nous somme donc 6 années seulement après que le petit groupe, que fondaient les musulmans, fut obligé d'émigrer pour fuir la persécution que ces nouveaux croyants ont connus à la Mecque.
En effet, croire en un seul Dieu avait offensé les notables de la Mecque au début de la révélation, qui ont senti un danger pour leur pouvoir et le paganisme qui régnait en Arabie. La plupart des Arabes n'était ni juif ni chrétien mais adorateurs de fausses divinités qu'ils avaient fabriqué.
La foi de l'Islam s'est étendu à l'extérieur de la Mecque, à Médine, et le message s'est étendu au point qu'il permis aux émigrants de la Mecque de pouvoir revenir en toute sécurité à l'endroit même où on les avaient tant persécutés.
Il fut rédigé un pacte de réconciliation entre les mecquois et les croyants, que l'on appel le traité d'Al Hudaybiyyah.
Peu après la conclusion de ce traité, le Prophète, paix et salut sur lui, décida d'envoyer des lettres aux gouverneurs qui entouraient l'Arabie afin de les informer du message de l'Islam, et les inviter à croire en un Dieu Unique et à adopter un comportement juste envers leur peuple.
C'est alors que plusieurs compagnons sont partis chacun de leur coté à des endroits précis pour apporter cette lettre venant du Prophète, paix et salut sur lui. Ces nobles compagnons qui avaient le rôle d'émissaire, étaient choisis parmi ceux qui avaient le plus de connaissance et d'expérience en religion afin de pouvoir éclairer leur destinataire et répondre à toute sorte de question.
Mais pour l'un des compagnons portant un message, il y eut une grande tragédie. En effet, lorsque Harith fils de 'Umayr Al Azdi, que Dieu l'agrée, parti pour apporter un message au gouverneur de l'actuel Palestine, il ne put arriver à destination. Ce noble compagnon a été intercepté en chemin par le gouverneur de César à Al Balqa, pour ensuite être tué.
A l'annonce de cette catastrophe, le Prophète, paix et salut sur lui, a été profondément choqué et décida de préparer une armée pour punir les coupables de ce crime.
En effet, tuer gratuitement un messager qui n'avait comme but que d'informer, et de venir en paix, était considéré comme le crime le plus affreux.
Le départ pour le combat
Le Prophète, paix et salut sur lui, a mobilisé l'armée de croyant la plus forte dont il disposait. C'est ainsi que 3000 combattants partirent pour le nord de l'Arabie.
Cette armée avait pour commandant Zayd fils de Haritha, que Dieu l'agrée. Et s'il venait à succombé au combat, celui qui lui succéderait pour porter l'étendard et le commandement de l'armée sera Ja'far fils d'Abu Talib, que Dieu l'agrée, et si ce dernier périssait, ce sera Abdullah fils de Rawaha, que Dieu l'agrée, qui prendrait la relève.
Cette armée partit avec la recommandation du Prophète, paix et salut sur lui, de se rendre là où avait eu lieu le meurtre d'Al Harith et d'inviter les gens à l'Islam et s'ils venait à répondre de manière positive, il ne devait pas y avoir de guerre. Dans le cas contraire, le combat sera la seule voie restante, et le Prophète, paix et salut sur lui, pour ce cas précis ordonna par ce qui peut être traduit par :
"Combattez les négateurs au Nom de Dieu, ne brisez pas un pacte et ne trahissez point, et ne tuez sous aucun prétexte un nouveau né, une femme, un vieillard ou un ermite ; ne coupez aucun arbre ni ne démolissez de maison ".
Cette recommandation en cas de combat était une nouvelle forme de mener une bataille. En effet jusque là, toutes les batailles que les Arabes et autres connaissaient n'étaient que vaste destruction, vol, et oppression des peuples. Il y avait enfin une règle qui dictait d'avoir un comportement juste pendant la guerre.
La rencontre avec l'armée d'Héraclius, 3000 contre 200 000
A l'approche de Ma'an, une ville proche de l'ancienne Syrie, l'armée de croyant a appris qu'Héraclius, l'empereur byzantin, avait mobilisé une armée de cent milles hommes et d'autres tribus qui s'étaient jointes, ramenant un total de deux cent milles hommes.
L'armée de l'empire de Byzance était réputé pour être la plus forte au monde, et possédait des moyens les plus avancés. Combattre cette armée était tout simplement courir le risque d'une mort certaine.
Mais les nobles compagnons, en apprenant le nombre qu'ils avaient en face d'eux ne se sont pas découragés. C'était la première fois que les musulmans se trouver en face d'une telle situation. Certains étaient perplexe et ont suggérer d'écrire une lettre au Prophète, paix et salut sur lui, pour lui demander conseil. C'est alors que 'Abdullah, fils de Rawaha prononça ce qui peut être traduit comme :
"Je jure par Dieu que ce que vous craignez est cela même pour quoi vous êtes sortis, à savoir le martyre. Nous ne combattons pas les gens par le nombre, la force ou la multitude, mais par cette seule foi dont Dieu nous a gratifiés ; Hâtez-vous pour gagner l'une de ces 2 choses, la victoire ou le martyre ".
L'armée de croyant avança avec la ferme intention d'engager le combat, et établit sont campement à Mu'ta.
Le déroulement du combat
Il faut savoir que le rôle du porteur de l'étendard et donc du commandement de l'armée était particulièrement visé comme cible lors d'une bataille. Celui qui portait l'étendard devait donc lutter davantage, car tous les efforts de l'armée adverse était concentré pour déstabiliser leur ennemi en tuant leur commandant.
Le chef désigné de l'armée, Zayd fils de Haritha, assuma pleinement le direction de l'armée et se lança dans la bataille comme un lion jusqu'à y perdre la vie. Puis la direction de l'armée succéda à Ja'far fils de d'Abu Talib.
Ja'far combattis à la manière d'un véritable héros, car il a résisté à des blessures graves tout en continuant à se battre et porter l'étendard. En effet, après avoir été amputé d'un bras, il continua à porter l'étendard, et supporta encore la douleur malgré une attaque sur son deuxième bras, qu'il perdit alors. Al Bukhari a mentionné d'après Ibn 'Umar que le corps de Ja'far avait reçu 50 coups de lance et d'épée.
Lorsque Ja'far succomba au combat, ce fut 'Abdullah fils de Rawaha qui reprit le flambeau et se lança dans la guerre jusqu'à y perdre la vie aussi.
La reprise du commandement
Les 3 commandants de guerre musulmans désigné ont remplis leur mission, et se sont battus jusqu'au bout, mais le combat n'était toujours pas terminé lorsque le dernier commandant désigné par le Prophète, paix sur lui, fut mortellement frappé.
Un des musulmans, Thabit fils d'Arqam, prenna l'étendard et appela les autres musulmans pour qu'ils se désignent un nouveau chef. Cet immense honneur fut donné au célèbres compagnon Khalid fils d'Al-Walid.
Pendant toute la bataille, à Médine, les musulmans qui étaient donc très loin de l'endroit où se déroulait la guerre ont pu suivre en direct le combat. Il n'y avait pas de télé ni de radio, mais encore mieux, la révélation au Prophète, paix sur lui, permettait aux gens d'être informé immédiatement.
C'est ainsi que le Prophète, paix sur lui, qui était resté à Médine, racontait en direct le déroulement, et à des moments les larmes aux yeux quand il savait que tel compagnon venait de les quitter, mort au combat.
L'issue, le résultat de cette bataille a été un véritable miracle et eut un grand retentissement. Nous allons voir ensemble comment s'est déroulé la bataille de Mu'ta, dont le nom est due à celui d'un village qui se situe sur la frontière de l'ancienne Syrie.
Les causes de cette bataille
Pour comprendre pourquoi cette bataille a eu lieu, il faut remonter un peu le temps jusqu'à la sixième année de l'hégire, soit en l'an 627 du calendrier grégorien. Nous somme donc 6 années seulement après que le petit groupe, que fondaient les musulmans, fut obligé d'émigrer pour fuir la persécution que ces nouveaux croyants ont connus à la Mecque.
En effet, croire en un seul Dieu avait offensé les notables de la Mecque au début de la révélation, qui ont senti un danger pour leur pouvoir et le paganisme qui régnait en Arabie. La plupart des Arabes n'était ni juif ni chrétien mais adorateurs de fausses divinités qu'ils avaient fabriqué.
La foi de l'Islam s'est étendu à l'extérieur de la Mecque, à Médine, et le message s'est étendu au point qu'il permis aux émigrants de la Mecque de pouvoir revenir en toute sécurité à l'endroit même où on les avaient tant persécutés.
Il fut rédigé un pacte de réconciliation entre les mecquois et les croyants, que l'on appel le traité d'Al Hudaybiyyah.
Peu après la conclusion de ce traité, le Prophète, paix et salut sur lui, décida d'envoyer des lettres aux gouverneurs qui entouraient l'Arabie afin de les informer du message de l'Islam, et les inviter à croire en un Dieu Unique et à adopter un comportement juste envers leur peuple.
C'est alors que plusieurs compagnons sont partis chacun de leur coté à des endroits précis pour apporter cette lettre venant du Prophète, paix et salut sur lui. Ces nobles compagnons qui avaient le rôle d'émissaire, étaient choisis parmi ceux qui avaient le plus de connaissance et d'expérience en religion afin de pouvoir éclairer leur destinataire et répondre à toute sorte de question.
Mais pour l'un des compagnons portant un message, il y eut une grande tragédie. En effet, lorsque Harith fils de 'Umayr Al Azdi, que Dieu l'agrée, parti pour apporter un message au gouverneur de l'actuel Palestine, il ne put arriver à destination. Ce noble compagnon a été intercepté en chemin par le gouverneur de César à Al Balqa, pour ensuite être tué.
A l'annonce de cette catastrophe, le Prophète, paix et salut sur lui, a été profondément choqué et décida de préparer une armée pour punir les coupables de ce crime.
En effet, tuer gratuitement un messager qui n'avait comme but que d'informer, et de venir en paix, était considéré comme le crime le plus affreux.
Le départ pour le combat
Le Prophète, paix et salut sur lui, a mobilisé l'armée de croyant la plus forte dont il disposait. C'est ainsi que 3000 combattants partirent pour le nord de l'Arabie.
Cette armée avait pour commandant Zayd fils de Haritha, que Dieu l'agrée. Et s'il venait à succombé au combat, celui qui lui succéderait pour porter l'étendard et le commandement de l'armée sera Ja'far fils d'Abu Talib, que Dieu l'agrée, et si ce dernier périssait, ce sera Abdullah fils de Rawaha, que Dieu l'agrée, qui prendrait la relève.
Cette armée partit avec la recommandation du Prophète, paix et salut sur lui, de se rendre là où avait eu lieu le meurtre d'Al Harith et d'inviter les gens à l'Islam et s'ils venait à répondre de manière positive, il ne devait pas y avoir de guerre. Dans le cas contraire, le combat sera la seule voie restante, et le Prophète, paix et salut sur lui, pour ce cas précis ordonna par ce qui peut être traduit par :
"Combattez les négateurs au Nom de Dieu, ne brisez pas un pacte et ne trahissez point, et ne tuez sous aucun prétexte un nouveau né, une femme, un vieillard ou un ermite ; ne coupez aucun arbre ni ne démolissez de maison ".
Cette recommandation en cas de combat était une nouvelle forme de mener une bataille. En effet jusque là, toutes les batailles que les Arabes et autres connaissaient n'étaient que vaste destruction, vol, et oppression des peuples. Il y avait enfin une règle qui dictait d'avoir un comportement juste pendant la guerre.
La rencontre avec l'armée d'Héraclius, 3000 contre 200 000
A l'approche de Ma'an, une ville proche de l'ancienne Syrie, l'armée de croyant a appris qu'Héraclius, l'empereur byzantin, avait mobilisé une armée de cent milles hommes et d'autres tribus qui s'étaient jointes, ramenant un total de deux cent milles hommes.
L'armée de l'empire de Byzance était réputé pour être la plus forte au monde, et possédait des moyens les plus avancés. Combattre cette armée était tout simplement courir le risque d'une mort certaine.
Mais les nobles compagnons, en apprenant le nombre qu'ils avaient en face d'eux ne se sont pas découragés. C'était la première fois que les musulmans se trouver en face d'une telle situation. Certains étaient perplexe et ont suggérer d'écrire une lettre au Prophète, paix et salut sur lui, pour lui demander conseil. C'est alors que 'Abdullah, fils de Rawaha prononça ce qui peut être traduit comme :
"Je jure par Dieu que ce que vous craignez est cela même pour quoi vous êtes sortis, à savoir le martyre. Nous ne combattons pas les gens par le nombre, la force ou la multitude, mais par cette seule foi dont Dieu nous a gratifiés ; Hâtez-vous pour gagner l'une de ces 2 choses, la victoire ou le martyre ".
L'armée de croyant avança avec la ferme intention d'engager le combat, et établit sont campement à Mu'ta.
Le déroulement du combat
Il faut savoir que le rôle du porteur de l'étendard et donc du commandement de l'armée était particulièrement visé comme cible lors d'une bataille. Celui qui portait l'étendard devait donc lutter davantage, car tous les efforts de l'armée adverse était concentré pour déstabiliser leur ennemi en tuant leur commandant.
Le chef désigné de l'armée, Zayd fils de Haritha, assuma pleinement le direction de l'armée et se lança dans la bataille comme un lion jusqu'à y perdre la vie. Puis la direction de l'armée succéda à Ja'far fils de d'Abu Talib.
Ja'far combattis à la manière d'un véritable héros, car il a résisté à des blessures graves tout en continuant à se battre et porter l'étendard. En effet, après avoir été amputé d'un bras, il continua à porter l'étendard, et supporta encore la douleur malgré une attaque sur son deuxième bras, qu'il perdit alors. Al Bukhari a mentionné d'après Ibn 'Umar que le corps de Ja'far avait reçu 50 coups de lance et d'épée.
Lorsque Ja'far succomba au combat, ce fut 'Abdullah fils de Rawaha qui reprit le flambeau et se lança dans la guerre jusqu'à y perdre la vie aussi.
La reprise du commandement
Les 3 commandants de guerre musulmans désigné ont remplis leur mission, et se sont battus jusqu'au bout, mais le combat n'était toujours pas terminé lorsque le dernier commandant désigné par le Prophète, paix sur lui, fut mortellement frappé.
Un des musulmans, Thabit fils d'Arqam, prenna l'étendard et appela les autres musulmans pour qu'ils se désignent un nouveau chef. Cet immense honneur fut donné au célèbres compagnon Khalid fils d'Al-Walid.
Pendant toute la bataille, à Médine, les musulmans qui étaient donc très loin de l'endroit où se déroulait la guerre ont pu suivre en direct le combat. Il n'y avait pas de télé ni de radio, mais encore mieux, la révélation au Prophète, paix sur lui, permettait aux gens d'être informé immédiatement.
C'est ainsi que le Prophète, paix sur lui, qui était resté à Médine, racontait en direct le déroulement, et à des moments les larmes aux yeux quand il savait que tel compagnon venait de les quitter, mort au combat.